Cette action s'inscrit dans une campagne mondiale mise sur pied par Scientist Rebellion (voir encadré), à laquelle plus de 1200 scientifiques de par le monde prennent actuellement part, indique un communiqué de l'organisation.
L'action a été accueillie par une forte présence policière, dès que les scientifiques se sont rendus sur la Place fédérale avec leurs bannières. Tous ont été détenus pendant une heure et interdits de séjour dans la capitale pendant une journée.
Pour la docteure en biologie de l'évolution Sanja Hakala, de l'Université de Fribourg, "si nous ne stoppons pas immédiatement l'industrie des énergies fossiles, nous allons tout perdre. Le temps d'écrire des rapports est fini et le temps de la résistance civile a commencé", affirme-t-elle, citée dans le communiqué.
Actions dans vingt pays
Depuis cette semaine, après la publication lundi du troisième volet du sixième rapport du GIEC, des scientifiques d'une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de désobéissance civile pour souligner l'urgence à agir pour le climat.
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Des actions non violentes sont prévues contre des universités, des centres de recherche et des revues scientifiques de premier plan, pour encourager tout leur personnel à s'exprimer plus fortement et à se battre contre ce que le groupe décrit comme une menace existentielle pour l'humanité.
ats/vajo
Un groupe de scientifiques créé en 2020
Le groupe Scientist Rebellion a été créé en 2020 par deux doctorants en physique du St Andrews College en Ecosse, sur le modèle des militants climat d'Extinction Rebellion qui font parler d'eux depuis quelques années.