Au cours des trente dernières années, le canton de Berne a investi plus de 200 millions de francs dans la protection contre le bruit afin de remplir ses obligations légales. La Confédération a participé à cet effort à hauteur de 72 millions de francs.
Depuis 2020, le canton de Berne recourt en priorité aux revêtements "silencieux". Ces revêtements présentent en surface une très fine porosité qui permet d'absorber une partie du bruit du roulement, agissant ainsi directement à la source des nuisances sonores. A ce jour, ce dispositif équipe 70 km de route. Mais avec le temps, il perd une partie de ses propriétés acoustiques et il nécessite un entretien. Le canton de Berne a donc annoncé mardi qu'il testait différentes mesures visant à prolonger la durée de vie de ces revêtements.
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Hausse du trafic routier
Faisant le bilan des mesures antibruit, le canton constate qu'une partie des efforts sont neutralisés par la hausse du trafic routier avec une part croissante de véhicules lourds. A cela s'ajoute une augmentation démographique qui entraîne davantage de trafic.
Sur les 2000 km du réseau routier cantonal bernois, 260 ont besoin de mesures. Des parois antibruit ont été posées sur 22 km. Mais il n'est pas toujours possible de les installer dans les villes ou les villages que ce soit en raison de la visibilité, de la préservation des sites ou d'un rapport coût-utilité jugé insuffisant.
ats/mh