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Le canton de Berne veut renforcer sa place en matière d’éoliennes

La société électrique bernoise BKW estime que l'éolien est au coeur de l'avenir énergétique. [BKW]
Le canton de Berne veut renforcer sa place en matière d’éoliennes / Le 12h30 / 1 min. / le 4 mai 2022
La Suisse compte actuellement 41 éoliennes en service. Avec ses 16 hélices dans le Jura bernois, Berne est le canton qui en possède le plus. Et trois nouvelles installations viendront bientôt s’y ajouter.

Ces trois nouvelles éoliennes bernoises sont prévues sur le Jeanbrennin, une montagne du vallon de Saint-Imier. Elles viennent d'obtenir le feu vert des autorités cantonales.

Le projet avait d'ailleurs été plébiscité par la population des communes concernées, Courtelary, Cortébert et Corgémont l'année dernière.

Il y a bien eu des oppositions, notamment de la part de Paysage Libre BEJUNE, l'une des principales organisations qui milite contre les éoliennes. Mais tous les recours ont été balayés et la construction devrait commencer cet automne.

Pour compléter le parc de Mont-Crosin

Ces trois hélices viendront compléter le parc éolien de Mont-Crosin, juste à côté. Avec 19 turbines, le Jura bernois posséderait alors près de la moitié des éoliennes de Suisse.

Et le canton de Berne ne compte pas s'arrêter là. L'association de communes seeland.biel/bienne a retenu quatre sites pour construire des éoliennes.

Jusqu'à 55 éoliennes dans le Seeland

Deux d'entre eux sont considérés comme prioritaires: le premier est celui d'Hagneck, commune située au milieu de la rive sud du lac de Bienne et déjà réputée en matière d'énergies renouvelables grâce à sa centrale hydraulique.

L'autre projet est celui du Büttenberg, une montagne à l'est de Bienne. "Selon sa taille, une éolienne produit entre 5 et 10 GWh/a sur le Plateau", explique seeland.biel/bienne. "Cela correspond à la consommation d'environ 1100 à 2200 foyers de quatre personnes".

Le plan directeur prévoit un maximum de 55 éoliennes, de quoi alimenter en théorie toute la population du Seeland. La prochaine étape est une participation publique. Les communes et les privés sont invités à donner leur avis jusqu'au 24 juin.

Célia Bertholet/oang

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