Publié

Un premier cas de variole du singe détecté en Suisse

Un premier cas de la variole du singe a été détecté en Suisse. L'OMS s'inquiète de l'augmentation du nombre de cas en Europe
Un premier cas de la variole du singe a été détecté en Suisse. L'OMS s'inquiète de l'augmentation du nombre de cas en Europe / 12h45 / 2 min. / le 22 mai 2022
Un premier cas de variole du singe a été détecté en Suisse, a annoncé samedi la Direction de la santé du canton de Berne. Il s'agit d'une personne vivant dans le canton de Berne, qui a été exposée au virus à l'étranger.

Un traçage des contacts, afin d’identifier d’éventuelles chaînes de transmission, a été effectué, ont précisé les autorités cantonales bernoises dans un communiqué. La personne infectée a été exposée au virus à l’étranger. Elle est suivie en ambulatoire et se trouve en isolement à son domicile. Tous les contacts ont pu être informés.

Ce premier cas suspecté de variole du singe a été signalé vendredi au Service du médecin cantonal (SMC) de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration du canton de Berne et à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).  Les analyses de laboratoire effectuées ont permis de confirmer le soupçon samedi après-midi.

Moins dangereux que la variole

Cette maladie est une cousine moins dangereuse de la variole, éradiquée depuis une quarantaine d'années. Elle se traduit d'abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croutes, notamment sur le visage. Elle a gagné vendredi la France et l'Allemagne, avec un cas confirmé dans chaque pays par leurs autorités sanitaires.

>> Lire aussi : Des cas de variole du singe confirmés en Europe, les autorités sanitaires rassurantes

Les personnes revenant d’un voyage dans une zone à risque (Afrique de l’Ouest et centrale) devraient surveiller leur état de santé et consulter un médecin en cas de symptômes, recommande l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur son site.

Le virus est considéré comme modérément transmissible à l’être humain, indique l'OFSP. La transmission se produit par de grosses gouttelettes et par un contact étroit avec des personnes ou des animaux infectés.

Vaccins efficaces

La communauté scientifique juge possible que la transmission augmente en cas de contact sexuel avec une personne infectée. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes semblent présenter un risque supplémentaire d’infection.

Il n’existe pas de vaccin spécifique contre la variole du singe. L'OFSP précise que les vaccins contre la variole de première et deuxième générations, administrés dans le cadre du programme d’éradication de la variole apportent une protection efficace.

ats/ebz

Publié