Ce système de localisation a été développé par une équipe de recherche de l’Institut d'optimisation et d'analyse des données de la Haute école spécialisée bernoise (BFH) en collaboration avec la prison de Bellechasse (FR).
Deux bâtiments de la prison de Thorberg ont été équipés de ce système qui détecte les téléphones portables à l'aide de signaux électromagnétiques. Ces données sont collectées par des antennes installées autour de la prison.
Empreinte électromagnétique
Or, en raison de la topologie électromagnétique d'un bâtiment, la puissance des signaux reçus par chaque antenne diffère en fonction de la position du téléphone. Les données sont traitées et analysées par une unité centrale et chaque position possède ainsi une sorte d'empreinte électromagnétique, explique mardi la BFH.
L'utilisation illégale de téléphones portables dans les prisons représente un risque majeur pour la sécurité dans les prisons, selon la BFH. Elle permet parfois aux détenus ou détenues d'entrer en contact avec le monde extérieur pour coordonner des délits, éliminer des preuves ou intimider des témoins.
Par ailleurs, ce nouveau système baptisé "InPercept" pourrait, selon ses concepteurs, être utilisé pour protéger des bâtiments sensibles de la Confédération.
ats/jop