Les raisons qui expliquent ce manque de personnel, encore plus important que les années précédentes, sont liées à la conjoncture ainsi qu'au contexte sanitaire et politique.
"Les écoles travaillent depuis deux ans et demi dans des conditions très diffciles (...) La guerre en Ukraine et la pandémie sont des charges supplémentaires importantes pour la branche", a déclaré Christine Häsler, directrice de l'instruction publique bernoise, mercredi lors d'un point presse. "A cela s'ajoute la pénurie des enseignants qui met les écoles sous pression depuis plusieurs années".
Augmentation du taux d'activité
Pour remédier à cette pénurie, des auxiliaires de classe assisteront les enseignants à tous les degrés de la scolarité obligatoire. La responsabilité pédagogique restera toutefois du ressort de l'enseignant. La charge administrative sera également réduite avec une concentration sur les tâches indispensables.
Actuellement, 25 postes à durée indéterminée et 18 postes à durée déterminée sont à pourvoir pour la rentrée. Des compromis ont également été établis: le degrés d'occupation des enseignants sera augmenté et le recrutement des personnes sans diplôme sera autorisé.
Plus de moyens financiers
Les organisations faîtières des enseignants suisses ont également demandé lundi davantage de moyens financiers et humains pour tenter d'endiguer le manque de personnel qualifié.
La rentrée scolaire à Bienne et dans la partie germanophone a lieu le 15 août. Du côté du Jura bernois, elle a lieu une semaine plus tard.
>> Plus d'informations : Les enseignants demandent plus de moyens pour la rentrée scolaire
Pierre-Etienne Joye/hkr