"La ville doit s'adapter au changement climatique", a expliqué lundi la conseillère municipale de Bienne Lena Frank.
L'élue verte, en charge des Travaux publics, de l'Energie et de l'Environnement, a dressé ce constat devant les journalistes pour montrer les conséquences de la canicule sur les espaces verts.
Assurer la végétalisation urbaine à l'avenir
"Les espèces indigènes traditionnelles, comme l'érable, supportent de moins en moins le climat urbain et fuient la chaleur", a souligné de son côté le responsable du secteur des espaces verts de Bienne. "Nous avons recours à des essences exotiques afin d'assurer la végétalisation du milieu urbain", a ajouté Markus Brentano.
Il s'agit en premier lieu de trouver les essences qui supporteront les vagues de chaleur des prochaines décennies, comme l’amandier, le pin parasol, l’érable de Montpelier ou encore le charme houblon.
Ce dernier "est aussi une plante méditerranéenne", a précisé Markus Brentano dans le 19h30 de la RTS. "En plus, on l’a peinte en blanc. Ce n'est pas pour faire joli, c’est parce que cela permet à l’arbre de protéger son tronc, cela reflète le rayonnement".
Un sol urbain déjà très encombré
Tout le monde s'accorde à reconnaître l'importance de planter des arbres pour lutter contre la chaleur, mais cette opération se heurte parfois à des obstacles. "Il faut se rendre compte que, dans le sol, il y a beaucoup de tuyaux", a rappelé Lena Frank dans le 19h30. "On ne peut pas juste mettre un arbre, parce qu'il a aussi besoin de profondeur et de terre. C’est vraiment une stratégie qu’il faut mettre en place."
Le domaine public biennois compte quelque 8300 arbres. "En plus des 80 qui sont remplacés chaque année, on rajoute 20 arbres supplémentaires", a encore précisé Markus Brentano durant la visite.
oang avec ats