Le crédit sera versé sur 25 ans. Une première tranche de 1,09 milliard englobe les mesures préliminaires et de protection ainsi que les préparations liées à l'élimination des déchets. Les mesures préalables devront être réalisées d'ici 2025. Le déplacement de la population, la protection de la route et du rail suivront d'ici 2030. Le crédit doit être approuvé par le Parlement.
La deuxième tranche, de 740 millions, finance l'élimination des munitions, la remise en état du terrain et le retour de la population. Son versement sera lié à l'avancement du projet. Cette étape commencera dès 2031. Une enveloppe de 760 millions est prévue pour le renchérissement.
Seule option
L’élimination des munitions est la seule option qui permet de supprimer les risques définitivement. Le projet prévoit de vider l'ancienne galerie ferroviaire, les munitions se trouvant sous le cône d'éboulis à l'entrée de la galerie et l'ensemble de la zone touchée par l'explosion de 1947.
Un tunnel devra être construit pour protéger la route nationale. Des mesures de protection sont également prévues pour les infrastructures en cas de dangers naturels comme une avalanche, des crues, des laves torrentielles ou la chute de pierres.
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3500 tonnes
Certains habitants pourront rester chez eux et des terrains agricoles pourront continuer à être exploités. Une cinquantaine d'habitants devront quitter provisoirement leur maison dès 2025 avec le début des travaux de construction d'ouvrages pour protéger la route et la ligne de chemin de fer menant à Kandersteg (BE).
Construit lors de la Seconde Guerre mondiale dans la montagne, à Mitholz, le dépôt a explosé en 1947, détruisant une centaine de maisons et faisant neuf morts. Il reste 3500 tonnes de munitions, soit plusieurs centaines de tonnes de substances explosives dans la caverne effondrée.
ats/hkr