Berne demande à ses communes de trouver 1200 places d'hébergement d'urgence

Sur la base des estimations du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), le canton de Berne se prépare à héberger quelque 1200 personnes supplémentaires, principalement des titulaires du statut S et des requérants d'asile en procédure ordinaire, durant les mois à venir. S'il ne fait rien, les possibilités d'hébergement seront épuisées courant septembre ou octobre.

L'emplacement de ces hébergements supplémentaires reste encore à déterminer. Pour l'instant, six des dix arrondissements administratifs du canton de Berne sont concernés. Dans chacun d'entre eux, entre 50 et 300 places doivent être créées. Le canton a chargé leurs préfets de trouver des logements appropriés, faute d'objets sur le marché immobilier.

Le Jura bernois , l'Emmental, Frutigen-Bas-Simmental et Interlaken-Oberhasli ne sont pas sollicitées.

Appel à la population

Les places à créer seront réparties entre les six autres préfectures proportionnellement à la taille de la population. La répartition tiendra également compte des arrondissements qui ont déjà accueilli un grand nombre de requérants d'asile et de réfugiés.

Le canton a appelé la population à signaler les lieux d'hébergement possibles. Ces bâtiments doivent avoir une capacité d'au moins 80 personnes et être disponibles à court terme sans grands travaux de transformation.

Places "en surface" pour les familles

Samedi dernier, la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration avait déjà annoncé qu'elle préparait des hébergements d’urgence déjà connu et disponibles dans quatre localités, dont la commune francophone de Tramelan et la ville de Berne elle-même.

Ces préparatifs dureront un mois. Lorsqu'ils seront terminés, des personnes seules seront installées dans ces hébergements d'urgence afin de libérer des places pour les familles dans les structures situées en surface. A l'heure actuelle, 42 hébergements collectifs sont en service dans le canton. Six sont destinés aux personnes éligible au statut de protection S (environ 7800 personnes), 22 aux demandeurs et demandeuses d'asile (env. 6150) et 14 aux mineurs non accompagnés (env. 500).

ats/jop