Ce sont 13 hommes et 4 femmes qui sont en lice pour la Chambre des cantons, a annoncé la Chancellerie d'Etat bernoise à l'expiration du délai pour le dépôt des listes lundi à midi. En 2019, il y avait 15 candidats, dont 6 femmes.
Aucun candidat n'est issu du Jura bernois. Au soir du 1er tour le 22 octobre, seuls les candidats ayant obtenu au moins 3% des suffrages valables pourront participer à un éventuel second tour fixé au 19 novembre. Mais avec autant de prétendants, il est peu probable que les deux sièges soient attribués dès le 1er tour.
Actuellement, l'UDC et le PS occupent chacun un siège. Contrairement au socialiste Hans Stöckli, l'UDC Werner Salzmann se représente pour un nouveau mandat. Sa réélection paraît assurée, l'UDC restant le parti le plus important du canton. La lutte s'annonce donc d'autant plus serrée pour le second siège.
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Duel à gauche
Le PS a désigné la conseillère nationale Flavia Wasserfallen pour conserver son siège aux Etats. Cette politicienne chevronnée avait un moment été pressentie pour se lancer dans la course à la succession de Simonetta Sommaruga avant de renoncer.
Mais les Verts cherchent aussi à conquérir ce siège laissé vacant par Hans Stöckli. Ils ont choisi de miser sur la candidature de l'ancien conseiller d'Etat Bernhard Pulver. Même s'il est retiré de la vie politique, ce francophile reste très populaire.
D'autres partis dans la course
D'autres partis se lancent dans la course. Le PLR a misé sur la mairesse de Nidau et députée Sandra Hess. Il espère retrouver un siège après 20 ans d'absence aux Etats.
Le Centre mise sur le conseiller national Lorenz Hess, le PEV sur le conseiller national Marc Jost et les Vert'libéraux sur le conseiller national Jürg Grossen. Le Parti pirate lance lui deux candidats, Jorgo Ananiadis et Pascal Fouquet. D'autres personnes se présentent sous d'autres étiquettes moins connues ou en indépendants.
ats/ami