Berne a mis à jour sa carte en ligne des dangers, mettant en avant les risques pour les villes
Pandémies, pénurie d’électricité ou tremblements de terre sont quelques-uns des risques et dangers dont la carte fait mention. Les villes peuvent paraître plus exposées que les campagnes ou les espaces dits naturels. Mais "ce n'est pas plus dangereux de vivre en ville qu'en campagne. Simplement, si un événement grave se produit, l'ampleur des conséquences sera plus marquée qu'en campagne", relativise Romain Sunier, responsable de la protection de la population et des affaires militaires pour la Berne francophone.
"Par exemple, s'il y avait un tremblement de terre en ville de Bienne, ça n'aurait pas le même impact, en considérant les immeubles, que dans une localité de 400 habitants", illustre-t-il mercredi dans le 12h30.
Evolution des risques
Les types de risques évoluent avec les transformations géo-sociales. Par exemple, le danger d’accident nucléaire a fortement diminué sur la nouvelle carte, puisque la centrale de Mühleberg (BE) n'est plus en service depuis 2019.
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Cependant, d'autres dangers sont venus s'ajouter à la carte. "La dernière analyse des risques datait de 2015. Entre cette date et 2023, on a ajouté les incendies de forêt, les pannes de réseau informatique ou encore la pénurie d'électricité", détaille Romain Sunier.
Pour évaluer les différents risques sur la carte, des critères tels que la probabilité et la gravité des conséquences ont été pris en compte. "Cette carte vit au rythme de la société," conclut l'expert bernois.
Sujet radio: Célia Bertholet
Adaptation web: Raphaël Dubois