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La fréquentation des hôtels ne dépend pas toujours des étoiles, la preuve avec celui-ci

L'hôtel Hota à St-Imier, dans le Jura bernois. [Hota Hotel]
A Saint-Imier, un hôtelier a fait le choix de ne pas avoir d'étoiles, mais plusieurs catégories sont disponibles / La Matinale / 1 min. / le 7 juin 2024
Le nouvel hôtel implanté à Saint-Imier (BE) a fait le choix de ne pas afficher d'étoiles, mais plusieurs catégories de chambres sont quand même disponibles. Pour son cofondateur Robin Chételat, cette décision n'a pas de conséquences négatives sur son taux de fréquentation.

Inauguré jeudi soir, l'hôtel Hota est le plus grand du Jura bernois. Il comporte 48 chambres. La classique est affichée au tarif de 129 francs, la "suite prestige", avec balcon, à 189 et la familiale à 199, à diviser par le nombre d'occupants. Ces dortoirs famille peuvent être composés de quatre ou six lits.

L'objectif de ce complexe hôtelier est de répondre "à tous les besoins de la clientèle" dans cette "petite ville", indique Robin Chételat, cofondateur de la chaîne Hota hôtels. C'est pourquoi il a préféré se passer des étoiles.

A Saint-Imier, il y a "du loisir avec des familles, des sportifs (...) et du business avec des entreprises et un tissu économique très intéressant", développe-t-il au micro de La Matinale de vendredi.

Un "défi", mais "surmonté"

Cette décision pose toutefois un problème au niveau de la lisibilité du positionnement de l'établissement. Robin Chételat relate que "c'est une question qui a régulièrement été posée (à l'établissement) et qui a découragé certains investisseurs."

Mais pour lui, "le défi a été clairement surmonté", comme le démontrent "les premières fréquentations, la satisfaction client et la vie qui se profile dans l'hôtel". Depuis son ouverture en mai, l’hôtel a déjà accueilli entre 700 et 800 clients et ambitionne de vendre 12'000 nuitées par an.

Sujet radio: Célia Bertholet

Adaptation web: juma

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