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Le groupe hospitalier Insel en difficulté, de nombreuses suppressions de postes en vue

Des salles de l'hôpital du groupe Insel à Berne. [Keystone - Peter Schneider]
Le groupe hospitalier Insel en difficulté, des suppressions de postes en vue / Le Journal horaire / 14 sec. / vendredi à 11:04
Dans les chiffres rouges, le groupe hospitalier bernois Insel prévoit des suppressions de postes d'envergure. Le plus grand réseau de Suisse a confirmé vendredi des informations de presse.

En l'espace d'un an, les frais de personnel doivent être réduits de 5%. Selon la Berner Zeitung et le Bund, cela correspond à une suppression de 200 à 300 postes. La radio alémanique SRF a également fait état de ces plans.

Interrogé, le groupe Insel indique que le nombre exact de postes concernés n'a pas encore été décidé. Il part du principe que l'objectif sera atteint en grande partie par les fluctuations naturelles.

Les différentes unités doivent présenter d'ici fin août un plan de réduction du personnel. Ce n'est qu'à ce stade qu'il verra si des licenciements sont nécessaires. Le groupe Insel compte environ 10'500 collaborateurs, soit 8200 postes à plein temps.

Aussi des coupes dans les investissements

On ne sait pas encore comment cet objectif d'économie se répercutera sur les salaires. Des négociations salariales sont prévues cet automne avec les partenaires sociaux, conformément à la convention collective de travail. Il a déjà été décidé d'une augmentation de la prime de nuit et de week-end pour le 1er avril 2025.

Le groupe ne veut pas seulement couper dans le personnel, mais il veut aussi économiser au niveau des investissements. Il compte sur une durée de vie plus longue des appareils. De nouveaux investissements ne seront pas débloqués avant la fin de l'année, sauf cas d'urgence.

D'importants problèmes financiers

Comme d'autres établissements, le groupe Insel est confronté à d'importants problèmes financiers. Au cours des deux dernières années, il a enregistré une perte d'environ 200 millions de francs.

Il doit aussi composer avec la baisse du nombre de patients et les règles tarifaires. Si le groupe ne parvient pas à stabiliser ses finances, le canton de Berne devra, dans le pire des cas, prendre le relais.

ats/boi

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