A Berne, la Reitschule est fermée temporairement à cause d'un climat de violence

La Reitschule, également appelée Kulturzentrum Reithalle, à Berne. [Keystone - Alessandro della Valle]
Fermeture provisoire du centre alternatif de la Reitschule à Berne / La Matinale / 20 sec. / hier à 06:28
Le centre culturel alternatif de la Reitschule a provisoirement fermé ses portes en raison de la multiplication des incidents violents à l'intérieur et autour du site. Il devrait à nouveau accueillir le public à partir du 22 janvier, selon ses responsables.

Au cours de ces dernières semaines, la violence tant à l'intérieur qu'autour de la Reitschule a connu une hausse significative, ont souligné les exploitants. Cette situation ne permet donc plus de maintenir ce lieu ouvert en toute sécurité.

Le dernier incident date du 29 décembre lorsqu'un homme a été grièvement blessé lors d'une altercation devant la Reitschule. Le site est devenu un lieu du deal de rue et d'altercations. Pour les exploitants, il s'agit de ne pas mettre en danger les clients.

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La Reitschule, également appelée Kulturzentrum Reithalle, à Berne. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
La Reitschule de Berne est fermée temporairement à cause d'un climat de violence / Le 12h30 / 1 min. / hier à 12:37

Les responsables critiquent les autorités

Les responsables du centre culturel rejettent la responsabilité de la situation sur les autorités et les politiques, qu’ils qualifient de "répressives et discriminatoires" et qui entraîneraient une "dégradation psychologique et sociale" dont profiteraient des gangs violents.

Depuis le printemps dernier, plusieurs épisodes d’affrontements ont fait des blessés parmi les visiteurs du centre, situé derrière la gare, et les forces de l’ordre.

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Soutenue plusieurs fois dans les urnes

Depuis son affectation comme centre culturel en 1987, la Reitschule - ou Reithalle - est un thème récurrent de la politique municipale bernoise. Pour la droite, l'endroit est un espace de non-droit qui sert de repères aux casseurs lors de manifestations et de refuge pour les trafiquants de drogue.

Les citoyens ont déjà été appelés plusieurs fois aux urnes pour se prononcer sur ce symbole controversé de la vie culturelle. Et à chaque fois, le peuple a voté en sa faveur.

lia avec ats

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