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Berne édite un précis de la communication entre autorités

En août 2011, les autorités avaient fait leur mea culpa après les erreurs dans l'affaire du forcené de Bienne (le responsable du rapport d'enquête, Hanspeter Uster, à gauche; Hans-Juerg Kaeser, directeur de la police et des affaires militaires, au centre; Stefan Blaettler, le commandant de la police cantonale, à droite). [Peter Klaunzer]
En août 2011, les autorités avaient fait leur mea culpa après les erreurs dans l'affaire du forcené de Bienne (le responsable du rapport d'enquête, Hanspeter Uster, à gauche; Hans-Juerg Kaeser, directeur de la police et des affaires militaires, au centre; Stefan Blaettler, le commandant de la police cantonale, à droite). - [Peter Klaunzer]
Tirant les leçons des cafouillages lors de l'affaire du forcené de Bienne en 2011, Berne a édité un guide visant à améliorer la transmission d'informations entre les autorités communales et cantonales.

Les autorités cantonales et communales bernoises pourront échanger plus efficacement des données conformément aux prescriptions de la protection des données. Le canton a édité un guide pour éviter des cafouillages comme lors de l'affaire du forcené de Bienne.

L'évaluation du cas Peter Hans Kneubühl à Bienne en 2010 avait mis en lumière des lacunes dans la transmission des informations entre les autorités. Le conseiller d'Etat Christoph Neuhaus avait chargé alors deux experts d'élaborer un document pour éviter que cette situation ne se reproduise.

Apporter une aide simple aux agents

Le but de ce guide est d'apporter, en cas de doute, une aide simple aux agents des administrations cantonale et communales, a annoncé lundi le canton de Berne. Ce document doit permettre aux autorités de se familiariser avec la protection des données et de poser les bonnes questions lors de situations d'urgence.

Le flux d'informations entre les autorités communales et cantonales concernées ne fut pas optimal lors de l'affaire Kneubühl: telle est la conclusion à laquelle étaient parvenus les experts. L'échange de renseignements entre la police cantonale bernoise et le préfet était lacunaire. La police n'avait pas reçu de données sensibles sur la personnalité du sexagénaire.

Au cours de ce fait divers, un policier avait été grièvement blessé. Peter Hans Kneubühl n'avait pu être arrêté qu'après plusieurs jours de cavale.

ats/ptur

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