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Le Jordanien de Bienne inculpé au Kenya pas près de revoir la Suisse

Le gymnasien d'origine jordanienne qui résidait à Bienne avait été inculpé en juin dernier pour ses liens présumés avec des insurgés islamistes somaliens.
Le Biennois arrêté en mai par la police kenyane a affirmé que les accusations de liens avec la milice islamiste somalienne Al Shebab avaient été abandonnées.
Le jeune Jordanien résidant à Bienne et inculpé au Kenya pour ses liens présumés avec les insurgés islamistes somaliens ne peut plus entrer en Suisse jusqu'à nouvel ordre.

Le gymnasien d'origine jordanienne qui a résidé à Bienne avant d'être inculpé au Kenya reste interdit d'entrée en Suisse. L'Office fédéral de la police (fedpol) a prononcé vendredi une interdiction d'entrée de plusieurs années, sans préciser leur nombre exact.

Danger pour la sécurité intérieure

En juillet, le gymnasien avait reçu une interdiction d'entrée temporaire fixée à six mois. "Les clarifications supplémentaires entreprises par la suite ont confirmé que (le gymnasien) constituait un danger pour la sécurité intérieure de la Suisse", selon un communiqué publié vendredi par fedpol.

Les autorités suisses ajoutent que l'interdiction d'entrée prononcée se base sur des informations du Service de renseignement de la Confédération. Le gymnasien jordanien conserve la possibilité de faire recours auprès du Département fédéral de justice et police (DFJP).

Camp de formation djihadiste

Le jeune homme, qui se trouve au Kenya depuis le mois de février, est soupçonné d'avoir intégré un camp de formation des jeunesses djihadistes, en Somalie.

Un tribunal de Nairobi l'a d'ailleurs inculpé en juin pour son "implication dans des activités criminelles organisées", en tant que membre des shebab, un groupe islamiste qui se réclame d'Al-Qaïda, mais les charges ont ensuite été abandonnées.

ats/pym

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