Modifié

Les Bernois rejettent l'initiative des Verts "Berne renouvelable"

Un comité regroupant tous les partis soutient le double oui pour les énergies renouvelables à Berne. [Marcel Bieri]
Un comité regroupant tous les partis soutient le double oui pour les énergies renouvelables à Berne. - [Marcel Bieri]
Plus de 65% des citoyens ont refusé dimanche de renoncer au gaz et au mazout à moyen terme, au profit des énergies vertes, pour couvrir leurs besoins en électricité.

Berne ne fera pas office de canton pionnier en matière d'énergies renouvelables: l'initiative des Verts intitulée "Berne renouvelable" a été refusée par 65,3% des votants. Le contre-projet élaboré par le parlement a, lui, été rejeté de justesse par 51,4% des votants. La participation a atteint 41,6%.

Les deux textes demandaient que les besoins en électricité et en énergie pour le chauffage et l'eau chaude soient couverts par des énergies renouvelables à moyen terme. La majorité des citoyens estime donc qu'il n'est pas envisageable de renoncer au gaz et au mazout sans devoir diminuer son niveau de vie.

Le coût de la mesure a inquiété

Elle a suivi les opposants au contre-projet et à l'initiative qui ont brandi le coût de la mise en oeuvre de ces mesures, en particulier pour l'assainissement des bâtiments.

Le résultat de cette votation cantonale constitue un test pour la stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral, qui préconise de recourir davantage au courant vert et à l'efficacité énergétique pour compenser l'abandon prévu de l'énergie nucléaire.

ats/ptur

Publié Modifié

Crédit de près de 12 millions pour la protection contre les crues en ville de Berne

La protection contre les crues en Ville de Berne a franchi dimanche une étape cruciale: les citoyens de la capitale ont accepté à plus de 88% des voix un projet de crédit de 11,8 millions de francs. La participation s'est élevée à 44,8%.

Des inondations avaient provoqué d'importants dégâts en 1999 et en 2005 dans les quartiers longeant l'Aar, en particulier ceux de la Matte et du Marzili. Des mesures urgentes ont déjà été adoptées et mises en oeuvre.

Mais les autorités veulent élaborer un projet de protection à long terme pour les zones menacées. Un projet de construction proprement dit devrait être soumis au peuple en 2016, dont le coût s'élèvera à quelque 93 millions de francs.