Le gouvernement bernois propose d'arrêter la centrale de Mühleberg le plus rapidement possible mais au plus tard en 2022. Cette prise de position figure dans le contre-projet à l'initiative "Mühleberg à l'arrêt" qui vient d'être mis en consultation.
Le contre-projet prévoit aussi que l'arrêt de la centrale nucléaire serait pris en accord avec les Forces motrices bernoises (FMB), la société qui exploite le site. Le gouvernement a expliqué mercredi qu'une fermeture coordonnée avec l'exploitant ferait courir moins de risques au canton en termes de responsabilité.
Un arrêt immédiat pourrait coûter cher
Les FMB approuvent globalement le contre-projet qui est coordonné au mieux avec leur planification. L'entreprise table actuellement aussi sur l'horizon 2022 pour l'arrêt de Mühleberg. (voir ci-contre)
Avec ce texte, le gouvernement bernois estime qu'il concrétise sa politique énergétique qui prévoit une sortie ordonnée du nucléaire. L'initiative "Mühleberg à l'arrêt" a été déposée en février 2012.
Elle demande que le canton de Berne, actionnaire majoritaire de la société FMB Energie SA, veille à l'arrêt immédiat de la centrale nucléaire. Un arrêt immédiat de Mühleberg pourrait entraîner des coûts importants pour le canton, estime le gouvernement.
ats/gchi
Les FMB prêtes pour 2022
Lors de l'élaboration de la nouvelle stratégie du groupe, les FMB se sont basées sur une durée d'exploitation de Mühleberg jusqu'en 2022, annoncent le groupe dans un communiqué.
Le groupe précise qu'il prendra une décision de principe quant à la poursuite de l'exploitation de la centrale d'ici fin 2013, en tenant compte de tous les aspects pertinents.
Différentes dates de mise à l'arrêt ainsi que les paquets d'investissements correspondants seront évalués.
Pour les FMB, un arrêt en 2022 est envisageable.