Publié

Enquête pénale après la très agitée "Tanz dich frei" à Berne

Alexander Tschäppät, conseiller national et maire de Berne. [Keystone - Peter Schneider]
L'interview du maire de Berne Alexander Tschäppät / Le 12h30 / 5 min. / le 27 mai 2013
Le Ministère public a ouvert une enquête pénale contre inconnu après les débordements lors de la manifestation "Tanz dich frei" dans la nuit de samedi à dimanche à Berne.

Une cinquantaine de blessés, des dizaines de vitrines qui volent en éclat, des dégâts pour plusieurs centaines de milliers de francs: la manifestation "Tanz dich Frei" qui a réuni plusieurs milliers de personnes samedi soir dans les rues de Berne s'est très mal passée.

Fâché, le conseil municipal veut identifier les coupables et la Confédération a déposé une plainte pénale contre inconnu en raison des déprédations sur ses bâtiments.

Alexander Tschäppät, maire de Berne, qualifie  ces incidents "d'actes criminels" et demande même à la population de livrer des images à la police. Les autorités ont quant à elles mis en place une ligne téléphonique pour permettre aux personnes lésées de signaler des dégâts commis à leur patrimoine.

Quatre délits

Le conseil municipal envisage aussi de s'en prendre à Facebook, le réseau social ayant servi d'instrument de mobilisation.

La procédure concerne quatre délits: dommages à la propriété, blessures corporelles, violence et menaces contre des fonctionnaires ainsi qu'émeutes, a indiqué lundi le procureur Christof Scheurer. La police ne néglige aucune piste pour son enquête.

Lire aussi : Cinquante blessés et des arrestations après "Tanz dich frei" à Berne et La troisième manifestation "Tanz dich frei" agite les rues de Berne

ats/pym/olhor

Publié

Majorité de Bernois arrêtés

La majorité des 61 personnes arrêtées lors des débordements en marge de la manifestation "Tanz dich frei" sont domiciliées dans le canton de Berne. Entre-temps, tous les casseurs présumés ont été remis en liberté, a annoncé lundi la police cantonale bernoise.

Selon une première estimation, les dégâts se chiffrent en centaines de milliers de francs.