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A Berne, les addictions seront dénoncées sans violation du secret professionnel

Selon les instigateurs de ce site, il peut y avoir un lien entre l'estime de soi et les addictions.
diego cervo
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BE: les cas d'addiction pourront être dénoncés sans violation du secret professionnel / Le 12h30 / 1 min. / le 17 juin 2013
Le troubles liés à l'addiction ne seront plus seulement dénoncés à Berne par les médecins, mais par tous les professionnels qui le constatent, notamment les enseignants ou les assistants sociaux.

Le gouvernement bernois a modifié sa législation pour favoriser la détection précoce et éviter une marginalisation des personnes souffrant d'addiction. Dès le 1er août, les cas de troubles pourront être signalés, sans violation du secret professionnel, par tous les professionnels qui les constatent.

Un enseignant, un assistant social, un juge ou un policier, par exemple, pourront signaler les cas problématiques aux autorités de protection de l'enfant et de l'adulte qui auront une vue d'ensemble de la situation.

Elles pourront alors diriger le patient vers un centre de traitement des dépendances, dans un premier temps sur une base volontaire, et lorsque c'est nécessaire, intervenir de manière plus contraignante.

Plus tenus au secret professionnel

Le fait qu'un plus grand nombre de professionnels soient autorisés à agir devrait permettre une intervention plus rapide pour anticiper une marginalisation des personnes dépendantes.

C'est que jusqu'ici on a souvent constaté, dans les cas graves notamment, que les professionnels, avaient déjà connaissance des risques, mais ils étaient tenus par le secret professionnel et la protection des données. Ce ne sera plus le cas avec la nouvelle législation.

Alexandra Richard/vkiss

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