La Ville de Bienne, l'Offiice fédéral de la santé et le canton de Berne ont tenté lundi de dissiper le malaise sur le manque de transparence dans l'affaire des déchets radioactifs sur le chantier de l'A5.
"On aurait dû informer plus vite", a admis le vice-directeur de l'OFSP Roland Charrière. Les déchets issus de peinture au radium utilisée dans l'horlogerie avaient été découverts fin 2012 sur le chantier de l'A5.
Mais les habitants du site contaminé n'ont été mis au courant que dimanche par la presse.
Autorités rassurantes
Pour l'instant, il n'y a aucun risque sanitaire avéré pour la population qui a résidé au-dessus de ce terrain contaminé, a assuré l'Office fédéral de la santé publique. L'OFSP parle de faibles risques potentiels. De nouvelles mesures dans les quartiers d'habitations vont être effectuées sur l'ancienne décharge.
L'OFSP répondra aux questions des citoyens inquiets par le biais de son site Internet.
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ats/cab
Plus de 100 kg de déchets collectés
Quelque 120 kg de déchets radioactifs ont été récoltés jusqu'à présent, a indiqué lundi Sybille Estier, cheffe de la section radioactivité de l'environnement auprès de l'OFSP.
A la source du problème, l'utilisation pour les montres de la peinture luminescente contenant du radium est interdite en Suisse depuis 1960.