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Une entreprise de sécurité aérienne va créer 120 emplois à Saint-Imier

Mircea Tudor, patron de Tudor Tech. [Alain Arnaud]
Une société roumaine va créer 120 emplois dans le Jura bernois / Le 12h30 / 1 min. / le 19 septembre 2014
La société roumaine Tudor Tech, qui conçoit des scanners de sécurité pour avions, va créer 120 emplois à St-Imier. Elle a annoncé vendredi l'investissement de 45 millions de francs sur cinq ans.

Une entreprise roumaine va développer un produit unique au monde à St-Imier, dans le Jura bernois: un scanner de sécurité pour avions.

L'implantation de cette société se traduira par la création dans les cinq ans de 120 emplois pour un investissement de 45 millions de francs. L'unité de production sera construite cet automne sur un terrain de quelque 10'000 m2.

Scanner unique au monde

Mircea Tudor, patron de Tudor Tech. [Alain Arnaud]
Mircea Tudor, patron de Tudor Tech. [Alain Arnaud]

Le scanner baptisé "Roboscan Aeria" sera capable de trouver dans un avion aussi bien des microfissures que des produits cachés. "Cette invention va permettre de détecter de la marchandise de contrebande comme de la drogue ou des armes", a expliqué vendredi le président de Mircea Tudor.

Intégré à un container placé sur un camion, l'appareil révolutionnaire peut scanner un avion entier en deux minutes grâce à son bras mobile.

Le système a obtenu le Grand prix du Salon international des inventions de Genève en 2013. Des discussions sont en cours avec une dizaine de clients, des Etats et des compagnies aériennes.

ats/jvia

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"Une implantation de grande importance"

"Il s'agit de la plus importante implantation industrielle étrangère depuis de nombreuses années", a relevé Jean-Philippe Devaux de la promotion économique du canton de Berne.

Le projet "interagira avec les écoles techniques et les instituts", a relevé le maire de St-Imier Stéphane Boillat.

Plusieurs pays, notamment la France, l'Autriche ou l'Italie, étaient en concurrence avec la Suisse pour accueillir cette entreprise. Mais le soutien et l'intérêt des autorités communales et cantonales bernoises ont fait pencher la balance.