L'Etat de Berne, un groupement d'entrepreneurs et l'organisation Caritas ont conclu un partenariat public privé (PPP). Le gouvernement bernois espère obtenir ainsi plus de résultats, alors qu'on a beaucoup parlé - surtout après le vote du 9 février 2014 - du potentiel que représentent les réfugiés pour le marché du travail ou du besoin d'impliquer davantage les milieux économiques.
Ce sont les entrepreneurs regroupés au sein de l'initiative "Fokus Bern" qui préfinancent le projet. Les pouvoirs publics du canton sont chargés d'en définir les objectifs et de veiller à son efficacité alors que Caritas le mettra en œuvre.
Son originalité - au-delà du mode de financement par un PPP pour un projet social - est qu'on y ajoute aussi un système de bonus-malus. En cas de succès, tous les partenaires en tirent donc un avantage financier.
Insérer au moins la moitié des bénéficiaires
120 réfugiés ou personnes admises à titre provisoire participeront au projet-pilote. L'objectif est que, sur ce nombre, 60 à 70 soient intégrés sur le marché du travail ou réorientés professionnellement.
Mais avec le système de bonus-malus, les partenaires ont tout avantage à dépasser cet objectif, puisque le canton versera alors une somme supplémentaire. C'est une forme d'incitation pour l'économie et l'oeuvre d'entraide, et un risque financier limité pour l'Etat.
Alexandra Richard/oang