A peine élu, Manfred Bühler s'était trouvé face à un dilemme. Le député au Grand Conseil était en effet pressenti pour se lancer dans la course à l'élection complémentaire au Conseil-exécutif le 28 février. Dans la ligne de mire de l'UDC du Jura bernois, le siège laissé vacant avec le départ du socialiste Philippe Perrenoud.
Seul francophone bernois au National
Moins de 48 heures plus tard, Manfred Bühler met fin au suspense en annonçant qu'il n'est pas candidat au gouvernement. "Il est de mon devoir d'y renoncer dans l'intérêt supérieur du Jura bernois", écrit le futur conseiller national bernois dans un communiqué. Le cumul des deux fonctions n'est pas possible.
Si le maire de Cortébert avait renoncé à son mandat au Conseil national pour se lancer dans la course au gouvernement, la minorité francophone bernoise n'aurait plus eu de représentant sous la Coupole fédérale. En effet, le prochain francophone sur la liste UDC est Anne-Caroline Graber qui pointe au 16e rang.
>> Lire : Berne: le siège du Jura bernois sauvé par l'UDC Manfred Bühler
ats/dk
Un autre candidat possible
Si Manfred Bühler renonce à se lancer dans la course au gouvernement, c'est aussi parce qu'il estime que l'UDC du Jura bernois est en mesure de présenter un autre candidat, le député de Champoz Pierre-Alain Schnegg.
Président du conseil d'administration de l'Hôpital du Jura bernois, ce député cantonal UDC dispose d'appuis au centre et à gauche, estime Manfred Bühler.
Les délégués de l'UDC bernoise désigneront leur candidat le 3 novembre.