L'alma mater bernoise espère ainsi mettre un terme à la pratique des "ghostwriters". Pourtant, "contrairement aux plagiats, il est presque impossible" de prouver qu'un travail académique a été acheté, a expliqué samedi le secrétaire général de l'Université, Christoph Pappa.
Cette semaine, l'agence Acad Write a affirmé qu'au moins 200 travaux académiques ont été rédigés en 2015 par des "ghostwriters" en Suisse.
Pas de procédure disciplinaire
Face au phénomène, l'Université de Saint-Gall avait porté plainte contre le même prestataire courant 2015, estimant que lorsqu'on propose la rédaction de travaux académiques à des tiers, on commet probablement divers délits poursuivis d'office.
Toutefois, l'alma mater saint-galloise n'a pour l'heure ouvert aucune procédure disciplinaire pour "ghostwriting".
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ats/jvia