Des représentants du collectif de la Reitschule ont déclaré qu'il ne fallait en aucun cas minimiser les heurts qui ont fait onze blessés dans les rangs des forces de l'ordre. Dans le même temps, ils ont aussi pointé du doigt l'attitude de la police.
Une action de prévention menée vendredi dernier par la police dans le périmètre de la Reitschule a été ressentie comme une provocation, selon les exploitants du centre culturel autonome. Cette opération destinée à renforcer la sécurité aurait été le déclencheur des violences.
Le collectif du centre alternatif suggère à la police de se tenir à l'écart de cette zone. "Si la police mène des actions préventives devant la Reitschule, alors cela pète", a souligné un représentant du collectif. Celui-ci affirme aussi ignorer l'identité des émeutiers qui ont enflammé des barricades.
Les Jeunes UDC s'attaquent à la Reitschule
Sur le plan politique, les citoyens du canton de Berne devront vraisemblablement se prononcer sur l'avenir de la Reitschule. La section cantonale des Jeunes UDC a déposé à la chancellerie son initiative pour contraindre la Ville de Berne à agir contre le centre autonome.
Le texte a récolté quelque 17'500 signatures alors que 15'000 sont nécessaires pour qu'une initiative aboutisse.
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ats/vtom
Existence plusieurs fois remise en question
Depuis son affectation comme centre culturel en 1987, la Reitschule est devenue un thème récurrent de la politique municipale bernoise.
Les citoyens ont été appelés cinq fois aux urnes pour se prononcer sur ce symbole controversé de la vie culturelle. A chaque fois, le peuple a voté en sa faveur.