Parmi cette population, seules 20 à 30% des personnes ont un travail rémunéré cinq ans après leur arrivée en Suisse. Si la ville les encadre mieux, le risque qu'ils dépendent de l'aide sociale diminue d'autant.
Berne propose actuellement 140 places d’intégration - tels le Team Sauber qui assure la propreté des transports publics, l'équipe qui s'occupe du vélib' ou encore celle qui entretient les jardins publics - pour un total d’environ 1500 migrants issus de l’asile que compte la capitale. La Ville veut désormais intensifier ces programmes, en proposant 3,8 postes supplémentaires et un crédit de près de 2 millions de francs sur trois ans pour améliorer l’intégration.
Les entreprises preneuses
Il s’agira de prendre davantage en compte les compétences des immigrés, mais aussi de mieux exploiter l’élan solidaire des bénévoles bernois qui ne demandent qu'à s’engager.
La mesure vise également à intensifier les liens que les services de l’intégration entretiennent avec un réseau de 350 entreprises de la région, toutes intéressées à embaucher de nouveaux collaborateurs. Un autre but est de mieux encadrer les arrivants en vue de la reconnaissance de leurs diplômes. Le but de toutes ces mesures est de briser la spirale asile-assistance.
Alain Arnaud/kkub