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Les deux sites hospitaliers distincts du Jura bernois font leurs preuves

L’Hôpital du Jura bernois à Moutier. [RTS - Gaël Klein]
Les deux sites hospitaliers distincts du Jura bernois font leurs preuves / Le 12h30 / 1 min. / le 27 juin 2016
L'Hôpital du Jura Bernois a enregistré une augmentation des admissions en 2015 et son chiffre d'affaires est en hausse de 4%, ont salué lundi matin les dirigeants du centre hospitalier.

"L'Hôpital du Jura Bernois est un établissement de proximité sur deux sites qui fonctionne", ont aussi relevé les dirigeants de l'Hôpital du Jura bernois, qui fait ainsi un pied de nez aux défenseurs de la concentration des soins.

Les responsables ont démenti ce qu'ils ont décrit comme "le dogme suisse qui est de penser qu'il y a trop de petits hôpitaux dans le pays".

"Proximité et qualité"

Tout d'abord l'idée qu'un petit hôpital génère une hausse des coûts. En 2015, l'établissement bernois était quatrième sur le podium des hôpitaux les moins chers du canton. Il enregistre également une augmentation nette du nombre de patients, soit 11% d'admission supplémentaire en soins aigus et en urgence et 7% de naissance en plus. Cet afflux de patients provient, entre autres, des Franches-Montagnes et des Montagnes neuchâteloises.

Le directeur général, Dominique Sartori, estime que sa proximité et sa qualité expliquent ce résultat. Quant aux critiques déclarant que la qualité augmente en fonction de la taille d'un établissement, et bien, selon une étude de satisfaction nationale, l'Hôpital du jura bernois remplit les exigences à 94%, contre 86% pour l'Hôpital neuchâtelois.

Un modèle toujours actuel

Cette comparaison n'est pas anodine à l'heure où le canton de Neuchâtel cherche à centraliser les soins pour créer un hôpital cantonal, celui du Jura bernois - implanté à St-Imier et Moutier - montre que l'établissement de proximité n'appartient pas au passé.

Coraline Pauchard/lgr

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