"Pour nous, la situation actuelle est devenue intenable, et nous n'avons plus envie d'être un espace de liberté dont on n'a cure", y expliquent les responsables.
La place située devant le centre est devenue ces dernières années "le point de cristallisation de problèmes sociaux" extérieurs au domaine d'influence de la Reitschule, poursuit le collectif, soulignant qu'il ne peut ni ne veut assumer une telle responsabilité.
"Politique publique ratée"
Les exploitants critiquent dans leur communiqué la politique "ratée" de la ville, du canton et de la Confédération en matière de vie nocturne, de sécurité, de drogue et d'asile.
Les activités prévues ce samedi et mardi sont purement et simplement annulées. Des responsables présents sur les lieux n'ont pas souhaité faire davantage de commentaires.
La Reitschule est néanmoins assurée d'un nouveau contrat de prestations. Le Conseil de Ville avait approuvé fin mai un soutien de 1,5 million de francs au centre culturel pour les années 2016 à 2019.
ats/sbad
Onze blessés en mars dernier
Des débordements se produisent régulièrement aux abords du centre, non loin de la gare de Berne. En mars dernier, onze policiers avaient été blessés lorsque les forces de l'ordre avaient voulu mener une opération contre le trafic de drogue dans le périmètre.
A leur arrivée, les policiers avaient été reçus par des jets de pierres, de bouteilles ainsi que d'engins pyrotechniques. En 2015, 42 cas de violence et de menaces envers des policiers ont été recensés, selon un rapport présenté fin juin.