Finis le casse-tête des zones tarifaires, les queues devant les automates, le manque de petite monnaie: dorénavant, dans les Transports publics biennois (TPB) mais aussi en ville de Berne et sur l'ensemble de la communauté tarifaire Libero, il suffit d'un clic sur son smartphone au début du trajet et d'un second à l'arrivée pour le payer.
L'application, baptisée Fairtiq, est disponible pour iPhone et Android. Elle promet de toujours facturer au tarif le plus bas, et d'alerter l'usager qui aurait oublié de valider la fin du trajet.
Les TPB promettent cependant qu'ils n'abandonneront pas les bons vieux automates, même s'ils coûtent nettement plus cher que le nouveau modèle, et qu'ils sont d'un usage autrement plus compliqué.
Une offre qui a fait ses preuves
Le système existe déjà depuis avril, notamment à Fribourg et à Lucerne où il a fait ses preuves. Il s'étend donc désormais à un vaste périmètre supplémentaire, et ce n'est sans doute qu'un début.
Mais ce nouveau moyen de paiement est lié à un certain nombre de contraintes pour l'usager, et notamment celle de disposer d'un smartphone et de rester connecté à internet durant tout le trajet. Or les TPB ne prévoient pas d'offrir le wifi dans leurs véhicules.
De leur côté, les CFF, le BLS et CarPostal mènent des expériences avec un autre système. L'avenir dira si l'un d'entre eux réussira à s'imposer sur l'ensemble du territoire national.
Alain Arnaud/oang