Pour les jeunes UDC, c'est la Ville de Berne, propriétaire des lieux, qui est responsable. Leur plainte est ainsi dirigée presque directement contre ses autorités, coupables d'un laxisme dangereux, selon eux.
Car la polémique prend naissance, non pas à l'intérieur de la Reitschule, mais sur le toit où plusieurs slogans anti-G20 ont été affichés en grand quelques jours avant les manifestations.
Appels visibles à la destruction
Des formules telles que "smash G20", "shoot G20" ou "blow up G20" se sont succédé malgré l'opposition réitérée de la Ville. Il s'agit d'appels à la destruction du sommet visibles aux yeux de tous, soulignent les jeunes UDC, puisque le toit du centre jouxte la gare de Berne, lieu de passage par excellence.
Le Ministère public bernois examinera le caractère potentiellement pénal de ces slogans, alors que les plaignants estiment que le centre culturel est responsable des violences survenues entre jeudi et samedi dernier en marge du G20 de Hambourg.
Mais il est impossible de dire qui était présent parmi les milliers de manifestants, dont la majorité a défilé pacifiquement. La police allemande a annoncé avoir interpellé neuf Suisses, dont un est aujourd'hui en détention.
Coraline Pauchard/oang