Les grévistes réclamaient notamment une salle pour les rencontres intimes. La direction de l'établissement va étudier l'aménagement d'une chambre pour que les couples puissent avoir des relations sexuelles. Mais elle n'entre pas en matière sur les autres revendications.
En début de semaine dernière, les huit meneurs supposés qui refusaient de travailler ont été transférés dans d'autres institutions. Les autres grévistes ont été confinés dans leurs cellules et privés d'accès aux médias électroniques. Ces mesures ont été levées lundi, a confirmé le directeur de Thorberg, Thomas Egger.
Travail obligatoire
Selon le Code pénal, les prisonniers sont tenus de travailler. Au pénitencier de Thorberg, ils peuvent être employés à la sellerie, à l'atelier de reliure ou de peinture; les cuisines, la buanderie, la boulangerie ou la conciergerie sont d'autres options.
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ats/pym