Parmi eux figuraient de nombreux professionnels des médias et politiciens, de gauche comme de droite. Ils ont critiqué de manière virulente les plans de la SSR qui consistent à déplacer son studio de radio de Berne à Zurich.
"Les plans de la SSR mènent dans une impasse", a dit le maire de Berne Alec von Graffenried (Verts Liste libre). Un déplacement du studio ne ferait que des perdants. Berne est le point central de la Suisse, "d'ici on a une vision globale sur le pays", a-t-il ajouté.
Trouver une solution "bernoise"
Pour le président du gouvernement bernois Christoph Neuhaus (UDC), le studio de radio doit rester à Berne. C'est pourquoi la Ville et le canton s'efforcent d'aider la SSR à trouver une solution.
La manifestation était organisée par des collaborateurs de la SSR, des journaux Bund et Berner Zeitung, de l'agence Keystone-ATS et de la radio locale Rabe. Elle était soutenue par la Ville et le canton, des syndicats et l'organisation professionnelle de journalistes Impressum.
ats/pym
"Diversité médiatique menacée"
Selon le syndicat Syndicom, la diversité médiatique est menacée par "des mesures d’austérité dévastatrices et une suppression massive de postes", écrit-il dans un communiqué. En Suisse romande, Tamedia a par exemple mis fin au quotidien Le Matin, avec 40 licenciements à la clé.
Le groupe zurichois a aussi réduit le personnel des rédactions du Bund et de la Berner Zeitung suite à la centralisation des informations suprarégionales à Zurich.
Et, au début de l’année, les médias propriétaires de l’Agence télégraphique suisse (ATS) ont procédé au plus important licenciement collectif de Suisse, rappelle Syndicom.