Le travail au noir, véritable fléau, coûte près d'un milliard de francs aux Fribourgeois et les autorités se devaient d'agir, à l'instar des cantons de Vaud et Genève.
"Je suis très satisfait dans le sens que l'Etat de Fribourg montre l'exemple, s'engage, comme il l'a promis, de lutter plus efficacement contre le travail au noir. En introduisant cette carte, dans un premier temps pour le gros oeuvre, dans un deuxième temps pour le second oeuvre, nous allons dans la bonne direction", se réjouit Jean-Daniel Wicht, directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs (FFE).
Entreprise contrôlée
"Après, il y a bien entendu encore tous les autres chantiers. Il faudra que cette carte se généralise", avance Jean-Daniel Wicht.
"Une carte professionnelle qui identifie le travailleur permet de savoir qu'il est engagé par une entreprise et qu'il est assuré. Avec cette mesure, nous pouvons nous assurer que l'entreprise a été contrôlée et qu'elle respecte les conditions d'une convention collective, mais aussi qu'elle respecte et qu'elle paye les charges sociales de son collaborateur", explique le directeur de la FFE.
Fabrice Gaudiano/gma