Comme dans tous les projets d'innovation, les imperfections sont nombreuses, mais les Transports publics fribourgeois (TPF) se sont donnés 2 ans pour trancher. Après une année d'expérimentation, la phase test a déjà permis de déceler des défauts sur le tronçon d'un kilomètre parcouru pour relier le Centre d'Innovation de Marly à la ligne de bus conventionnelle.
>> Lire : La première ligne de transport public autonome entre en fonction à Marly (FR)
"On a un tronçon bordé d'arbres et au fil des saisons, forcément ce tronçon change, la végétation évolue et la navette a du mal à s'y retrouver, ce qui posait des problèmes de localisation avec des arrêts non prévus", explique Laura Andres, cheffe du projet. "On a aussi fait face à la météo, on a découvert que les flocons de neige ou de grosses averses pouvaient être détectés comme des obstacles par la navette."
Expérience prometteuse
En attendant Cossonay et comme à Sion, où ces mêmes navettes autonomes sont utilisées, ces péchés de jeunesse ont débouché sur des adaptations et n'empêchent pas l'expérience de rester prometteuse, selon Laura Andres. "Elle répond vraiment à l'attente de la desserte du dernier kilomètre, après, pour la partie technologique, on voit clairement qu'il y a encore des améliorations à faire."
Fabrice Gaudiano/lgr