Cette taxe de parcage dans les centres commerciaux fribourgeois fait partie d'un éventail d'économies posées sur la table lors de la précédente législature.
Pour tenter d'emblée de désamorcer la polémique, le conseiller d'Etat en charge des transports publics Jean-François Steiert tient à calmer le jeu: "Une étude a montré que c'était techniquement et juridiquement faisable. Toutefois, cette mesure ne va pas être examinée de manière isolée sur le plan politique, mais introduite sur les réflexions globales sur la mobilité", déclare-t-il lundi dans la Matinale.
Convaincre les commerçants
Cette mesure devrait donc s'inscrire dans le cadre de la réforme de la loi sur la mobilité. Reste à convaincre les automobilistes et les commerçants, ce qui n'est pas gagné.
"C'est complètement aberrant! Encore une fois, on va taper sur les commerçants qui sont déjà en grande difficulté et paient déjà des impôts multiples", regrette Jean-Michel Borne, président de l'Association fribourgeoise du commerce, de l'artisanat et des services.
Fabrice Gaudiano
Un précédent lucernois annulé
Cette démarche est pour l'instant unique en Suisse romande. Dans le canton de Lucerne, le Tribunal fédéral a admis en début d'année le recours d'un commerçant contre une taxe similaire dans la commune de Ruswil.