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A Fribourg, des employés disent "non" à la réforme de leur caisse 2e pilier

200 salariés de la ville de Fribourg se sont rassemblés devant l'hôtel de ville pour protester contre la révision de la Caisse de prévoyance du personnel (CPPVF), le 29 janvier 2019. [Keystone - Adrien Perritaz]
A Fribourg, des employés disent "non" à la réforme de leur caisse de pension / Le Journal horaire / 29 sec. / le 29 janvier 2019
Quelque 200 employés de la ville de Fribourg ont protesté mardi contre les conditions de l'assainissement de la Caisse de prévoyance du personnel (CPPVF). L'exécutif entend rester inflexible.

Le débrayage des employés de Fribourg s'est déroulé entre 13h30 et 14h30 devant l'hôtel de ville dans le but d'ouvrir des négociations avec le Conseil communal. Pour rappel, le projet de réforme prévoit une baisse moyenne des rentes de 10% pour les salariés âgés de 37 à 39 ans et 56 à 58 ans, et une perte de 15% pour les 40-55 ans. L'âge de la retraite serait élevé à 64 ans. Il s'agit pour les opposants de repousser d'un an l'entrée en vigueur de la révision, soit au 1er janvier 2021.

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A Fribourg, des employés disent "non" à la réforme de leur caisse 2e pilier
A Fribourg, des employés disent "non" à la réforme de leur caisse 2e pilier / L'actu en vidéo / 40 sec. / le 29 janvier 2019

Le personnel présent a été invité à porter un autocollant toute la journée, à prolonger ses pauses, et à expliquer les motifs de leur mobilisation. Ponctué de klaxons et de sifflets, le rassemblement a eu lieu au même moment qu'une réunion de l'exécutif de la Ville, qui reste inflexible sur le sujet.

La commune veut aller de l'avant

Le Syndicat suisse des services publics (SSP) a déploré le fait que la Ville n'a même pas livré un accusé de réception de la pétition munie de 337 signatures, remise en novembre. Interrogé par des journalistes, le syndic socialiste Thierry Steiert a répété sa volonté d'avancer sur ce projet de révision, entamé il y a deux ans. "L'effort que nous demandons à l'employeur et aux employés est équilibré et raisonnable", estime-t-il.

En outre, des mesures compensatoires ont été introduites récemment, selon le syndic. Elles représentent 10,2 millions de francs injectés pour adoucir les baisses, dont 8,3 millions par la Ville. "C'est une concession qui répond aux revendications des employés. D'où le fait que je m’étonne qu'il soit dit que tout cela n'a pas été négocié." Les prochaines semaines devraient être décisives.

ats/ani

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