Pour l'organisation, le développement d'un tel pôle touristique de luxe risque de ruiner le charme du site et représente une aberration en termes de mobilité douce.
L'ATE souhaite donc négocier avec les promoteurs. Pour mémoire, le chantier, devisé à 350 millions de francs, prévoit un golf international, un hôtel cinq étoiles de 85 chambres et 27 résidences hôtelières, un centre wellness avec spa et plusieurs dizaines d'appartements de luxe.
Une demande de dialogue
"Ce qui nous inquiète tout particulièrement, c'est le volet mobilité. On sait que ce secteur-là est très peu desservi en transports publics (...) il faut plus d'une heure depuis Bulle ou Fribourg pour y arriver et même en voiture, c'est compliqué d'y accéder car on passe essentiellement par des routes cantonales secondaires. On s'inquiète donc aussi du trafic et du bruit qui sera généré par ce projet-là", explique Savio Michellod, président de l'ATE Fribourg.
Et de poursuivre: "Notre objectif serait de ne pas avoir à s'opposer au projet et pour parvenir à cela, on espère que les différentes parties à ce projet vont être ouvertes aux demandes des associations de protection de la nature et de l'environnement".
Améliorer la mobilité douce ou les accès en transports publics représentent la ligne rouge fixée par l'ATE Fribourg. Pro Natura indique par ailleurs également suivre le dossier de très près.
De leurs côtés, les promoteurs du projet immobilier et le syndic de Pont-la-Ville se sont déclarés ouverts au dialogue.
Fabrice Gaudiano/ther