Pas tout à fait prête, la patinoire de Fribourg accueille son premier match

La symphonie foutraque de métal et de machines s'est enchaînée durant dix-huit mois dans le quartier de Saint-Léonard. C'est désormais du passé, ou presque, car si les hockeyeurs pourront prendre possession des lieux mardi soir, les finitions doivent encore être peaufinées.

L'édifice en soi est un véritable défi technique. "Ça a été une année très compliquée. La planification, la prévision, finir les plans, avoir les bons dimensionnements pour une charpente aussi complexe. C'était un challenge et un chantier hors du commun, que nous n'avions jamais fait chez Implenia en Suisse", explique Alain Winkel, ingénieur responsable du chantier.

Patinoire moderne

Fribourg s'est doté d'une enceinte moderne appelée à durer. Le bâtiment fait quelque 215'000 mètres cube de volume pour accueillir 8500 spectateurs lorsque les travaux seront terminés, soit 2000 de plus que l'ancienne arène. Au total, près de 100 millions ont été investis, dont la moitié par des privés, pour construire cette patinoire.

"Nous avons construit une patinoire pour 2030, et non pas pour 2014, précise Albert Michel, président d'Antre SA. Cette patinoire, si le Valais avait décidé d'organiser des Jeux en 2026, aurait été olympique. Elle répondait à tous les critères aux yeux du comité de campagne".

Onze mois de travaux supplémentaires sont toutefois nécessaires, afin de terminer la façade, les loges, la cuisine ou les vestiaires.

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Keystone - Peter Schneider

jfe