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Minée par les défauts, la pisciculture d'Estavayer sera abandonnée

L'élevage de poissons d'Estavayer (FR) vire au fiasco
L'élevage de poissons d'Estavayer (FR) vire au fiasco / 12h45 / 1 min. / le 4 décembre 2019
La pisciculture d'Estavayer-le-Lac (FR) sera abandonnée, a appris la RTS. Après avoir investi des millions de francs, les autorités fribourgeoises ont finalement décidé d’arrêter les frais. Cette infrastructure est neuve, mais à l'arrêt en raison de défauts de conception.

La pisciculture d'Estavayer a été mise en service à la fin 2016 et a coûté 2,4 millions de francs aux contribuables. Plombée par de nombreux défauts, elle n'a toutefois jamais fonctionné.

Elle n’est pas prête de le faire, puisque les frais de réparation sont évalués à plus d'un million de francs, soit une ardoise trop salée pour les autorités fribourgeoises, d'après les informations de la RTS.

Colombier prend le relais

La pisciculture de Colombier (NE) prendra le relais pour repeupler les lacs de Neuchâtel et Morat. Le site deviendra une infrastructure intercantonale et ses capacités seront augmentées. L'objectif est de produire assez d'alevins pour compenser les dégâts des cormorans et assurer la pêche.

Les conseillers d’Etat des trois cantons concernés en charge de la pêche, se rencontreront à la fin du mois pour signer un accord tripartite.

Amarrer les bateaux

Pour limiter la casse, les autorités fribourgeoises envisagent d'utiliser les quais de la pisciculture d'Estavayer pour amarrer des bateaux qui appartiennent au canton.

Sollicités, les responsables fribourgeois des constructions et de la pêche n'ont pas souhaité s'exprimer. Par ailleurs, selon une enquête administrative dont le résultat reste confidentiel, les responsabilités du dossier de la pisciculture d’Estavayer seraient partagées entre les différents services de l'Etat de Fribourg.

La pisciculture d'Estavayer sera abandonnée (image d'illustration). [Keystone - Urs Flueeler]Keystone - Urs Flueeler
La pisciculture d'Estavayer-le-Lac sera abandonnée / La Matinale / 1 min. / le 4 décembre 2019

Fabrice Gaudiano/gma

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