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Les baisses d'impôts se multiplient dans les communes fribourgeoises

Un homme remplit sa déclaration d'impôts (illustration). [Keystone - Laurent Gilliéron]
Les baisses d'impôts se multiplient dans les communes fribourgeoises / La Matinale / 1 min. / le 13 janvier 2020
Les caisses des communes fribourgeoises sont bien remplies. Grâce aux économies qu'elles ont cumulées ces dernières années, leurs marges pour investir sont confortables et les baisses d'impôts se multiplient.

Cette année, 19 communes fribourgeoises sur un total de 133 diminueront leurs impôts. L'an dernier, elles étaient 14 à faire la même chose et, en 2018, 6 communes avaient aussi corrigé la fiscalité à la baisse.

Les communes du canton de Fribourg doivent cet embonpoint à une embellie financière qui dure depuis les années 2000.

"La marge nette d'autofinancement [des communes fribourgeoises] augmente régulièrement d'année en année, en moyenne d'environ 10% depuis 2014, ce qui est plutôt une bonne, voire une très bonne situation", a déclaré dans La Matinale de la RTS Gérald Mutrux, chef du service des communes.

Baisses d'impôts limitées dans le temps

Cette très bonne situation correspond à un changement de tendance: le budget est dorénavant adapté aux rentrées fiscales alors que c'était l'inverse dans le passé.

Par ailleurs, ces baisses d'impôts sont prises pour une durée limitée, a souligné Gérald Mutrux. "En principe pour une durée d'une année, exceptionnellement -dans 2 ou 3 cas- pour une durée de deux ans", a-t-il détaillé.

"L'horizon temporel est relativement court, cela tient au fait que ces communes seront probablement confrontées à de nouveaux investissements dans les années qui viennent."

Plus de souplesse avec des baisses d'impôts sur une courte durée et à renégocier: voilà le nouveau boulier des communes fribourgeoises. Sur ces deux dernières années, en moyenne 1 commune sur 5 a baissé les impôts et d'autres vont suivre.

Enfin, cerise sur le gâteau fiscal des Fribourgeois, les impôts cantonaux vont également baisser à partir de l'année prochaine.

Fabrice Gaudiano / ptur

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