Les grandes lignes du calendrier avaient été dévoilées le 28 novembre déjà. Avec l'aval donné par les délégués des neuf communes, réunis mercredi soir à Marly (FR), la consultation populaire prévue en mai prochain ouvrira, en cas de succès, la porte à une votation finale l'an prochain, en principe le 7 mars.
La question posée aux citoyens s'intitulera: "Sur la base du concept de fusion, acceptez-vous que votre commune poursuive le processus de fusion du Grand Fribourg ?" L'Assemblée constitutive, dont c'était la 11e séance à Marly, a adopté au passage le projet de fusion, projet qui tient dans un document d'une quarantaine de pages.
Campagne dès mars
La campagne en vue du vote consultatif sera lancée le 16 mars. Il y a deux mois, le préfet de la Sarine Carl-Alex Ridoré, président de l'Assemblée constitutive, avait rappelé la dimension "extrêmement ambitieuse" du calendrier, qui prévoit une fusion concrétisée le cas échéant au 1er janvier 2022.
Le projet de Grand Fribourg, soutenu activement par le Conseil d'Etat, prévoit la création d'une commune de quelque 75'000 habitants, dont la moitié proviendra de la ville de Fribourg. Outre celle-ci, il comprend Avry, Belfaux, Corminbœuf, Givisiez, Granges-Paccot, Matran, Marly et Villars-sur-Glâne.
Quatre autres communes, au bénéfice d'un statut d’observatrices jusqu'à présent, devront indiquer très prochainement si elles veulent ou non participer au vote consultatif du 17 mai, qui coïncidera avec un dimanche de votations fédérales. Il s’agit de Grolley, La Sonnaz, Neyruz et Pierrafortscha.
ats/gma