Le 17 janvier dernier, Bernard Fragnière était remercié par le SSP national de son poste de responsable de la branche vaudoise à mi-temps, en plus de son mandat de président à la tête de la FEDE. Selon cette dernière, la réforme de la caisse de pension des employés de l'Etat serait à l'origine de ce licenciement, qu'elle juge par ailleurs "abusif".
La FEDE estime notamment que ce rififi ternit l'image des syndicats et porte préjudice à la défense des intérêts des fonctionnaires fribourgeois. Les deux groupes défendent en effet une ligne différente sur la réforme des retraites. La Fédération est favorable à la proposition du gouvernement fribourgeois et a été suivi par les associations membres de la faîtière qui représentent le personnel.
Seul le SSP s'y oppose et a voté un mouvement de grève pour s'opposer à la variante de l'Etat.
"Entre gens intelligents..."
Ancien président de la FEDE, Jean Quéloz dénonce le licenciement de son successeur et doute qu'une réconciliation soit possible avec le SSP: "Entre gens intelligents, la réconciliation est toujours possible. Mais malheureusement, au vu des personnes en cause, je crains le pire et notamment si la centrale de Zurich n'intervient pas dans le sens d'exiger une réconciliation".
Gäetan Zurkinden, secrétaire régional du SSP fribourgeois, est directement mis en cause dans cette affaire. "C'est une partie du problème. On pourrait très bien le cadrer, si le SSP avait une politique différente au niveau de la gestion de ses régions", estime Jean Quéloz.
Contacté par la RTS, le secrétariat central du SSP réfute les accusations de licenciement abusif.
Fabrice Gaudiano/jfe