Uber annonce vouloir utiliser des taxis professionnels existants, tout en leur prélevant une commission de 25%.
>> Lire : Uber étend ses activités romandes à Fribourg, Sion et Yverdon
Avec ce modèle économique, le géant américain innove. Mais le député UDC Jean-Daniel Chardonnens, qui est également à la tête d'une entreprise de transports, n'y croit pas.
"Une entreprise qui prend 25% à un prestataire, pour moi ce n'est plus seulement une plateforme, c'est une entreprise de taxis", souligne-t-il lundi dans le 12h30. "Au niveau des charges sociales, des salaires, des taxes, il faut que ce soit réglé une fois pour toutes".
Espoir que les professionnels refuseront
Jean-Daniel Chardonnens constate qu'il y a eu beaucoup de problèmes avec Uber à Genève. "J'espère que les professionnels ne vont pas rentrer dans son jeu, parce que c'est scier la branche sur laquelle ils sont assis", poursuit le député. "Admettons que les professionnels ne jouent pas le jeu: Uber risque de faire la même chose qu'il fait dans les autres cantons, c’est-à-dire de prendre des chauffeurs privés. Il faudrait régler toutes ces choses-là dans une loi".
Ce texte, justement, est en cours de rédaction puisque la future nouvelle loi sur la mobilité est en gestation. Elle pourrait régler les droits, mais aussi les devoirs, des acteurs de ce qui est communément appelé la nouvelle économie.
Fabrice Gaudiano/oang