Pour contrecarrer les effets négatifs de la pandémie, des réductions fiscales totales de 60 millions de francs sont aussi proposées, a indiqué lundi le Conseil d'Etat. La loi sur les impôts cantonaux directs sera modifiée, avec à la clé des réductions fiscales de quelque 33,3 millions de francs par année.
S’ajoutent à cela la diminution du coefficient de l’impôt sur le revenu de 100% à 98% et le dégel de la déduction pour les primes d’assurance-maladie. Ces réductions représentent un coût annuel de 26,8 millions de francs pour l’Etat. Les intérêts moratoires sur les acomptes de la période fiscale 2020 ont été suspendus pour un coût de 4,9 millions.
Au niveau du plan de relance, le Conseil d'Etat veut intervenir sur trois axes: soutien direct à l'économie dans les secteurs les plus touchés par la crise par des investissements immédiats, soutien aux personnes et renforcement de la compétitivité économique du canton par des aides à la recherche et au développement. Les objectifs sont de soutenir la consommation, stimuler les investissements et améliorer les conditions-cadre.
Somme totale de 548 millions
Le cumul des mesures urgentes, des moyens mis à disposition de l’Organe cantonal de conduite, des mesures fiscales et des mesures du plan de relance représente un coût de plus de 236 millions de francs d’ici à fin 2022. Ce montant atteint 261 millions de francs en tenant compte du coût estimé à 25 millions de francs des mesures RHT/APG, a précisé le canton.
Les autres impacts attendus (coûts supplémentaires et revenus en moins dus notamment aux surcoûts de l’HFR, santé et social, fonctionnement de l’Etat, transports, rentrées fiscales en moins) sont estimés à 287 millions de francs. Au total, si l’on cumule les montants, la facture totale pour l’Etat s’élève à ce jour à 548 millions de francs.
ats avec md/kkub