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"Le Conseil d'Etat fribourgeois discute de nouvelles mesures"

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Anne-Claude Demierre, présidente du Conseil d'Etat fribourgeois
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Anne-Claude Demierre, présidente du Conseil d'Etat fribourgeois / La Matinale / 10 min. / le 13 octobre 2020
Le canton de Fribourg connaît une augmentation des cas de coronavirus. Alors que la pression monte sur les dirigeants politiques, Anne-Claude Demierre, présidente du Conseil d'Etat, confirme que de nouvelles mesures seront prises.

"Des discussions sont en cours. Il s'agit de mesures supplémentaires, notamment sur l'obligation du port du masque dans d'autres lieux que les commerces", indique l'élue socialiste mardi dans La Matinale.

Celle-ci ne souhaite toutefois pas en dire davantage, alors que la situation s'est aggravée dans son canton. "Avec 436 cas positifs la semaine dernière, nous sommes en zone rouge. Mais nous n'avons pas encore de surcharge du système hospitalier", assure Anne-Claude Demierre, qui indique que 13 personnes sont actuellement hospitalisées à Fribourg, dont une aux soins intensifs.

Equipes de traçage renforcées

Pour faire face à une seconde vague, Fribourg renforce ses équipes de traçage. "Nous avions 21,5 équivalents plein temps et huit infirmières. Nous sommes en train d'engager pour monter à une quarantaine de personnes. Pour l'instant, on peut encore monter en puissance. Mais avec 146 cas positifs samedi par exemple, ça met tout le système sous tension", avoue la directrice de la santé.

Les quarantaines restent selon elle "extrêmement importantes" pour casser les chaînes de transmission, alors que la pandémie semble évoluer.

Coordination romande

"Depuis le mois de septembre, les nouveaux cas positifs ont aussi plus de 40, 50, 60 ou 70 ans, alors que cet été nous avions plutôt des jeunes. Notre stratégie est de protéger les personnes vulnérables et d'éviter les hospitalisations", relève Anne-Claude Demierre.

La présidente du gouvernement fribourgeois discute régulièrement avec ses collègues d'autres cantons et ne voit pas de cacophonie dans les mesures prises. "Il y a une coordination au niveau romand sur les mesures générales. Chaque canton adapte sa stratégie en fonction de la situation sanitaire", indique-t-elle.

Propos recueillis par David Berger

Texte web: Guillaume Martinez

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