Dans cette convention secrète, les communes signataires s'engagent à faire valoir leur poids politique sur les autorités locales, régionales et cantonales pour le projet d'éoliennes du Groupe E Greenwatt SA.
La députée libérale radicale Antoinette de Weck s'interroge dans La Matinale: "pourquoi cet accord est-il placé sous le sceau de la confidentialité s'il n'est pas suspect? Un Conseil communal doit informer sur les grands projets".
"Pour l'intérêt commun"
Cette lettre secrète étonne aussi le conseiller d'Etat Didier Castella, en charge des institutions. Mais, pour lui, une démarche volontariste peut parfois être acceptable: "Le rôle d'une commune est de s'engager pour l'intérêt commun. Elle peut s'engager en tout cas dans le sens du développement des énergies renouvelables mais elle ne doit pas le faire de manière cachée".
De son côté, Jacques Mauron, directeur général du Groupe E, explique qu'il n'y a aucune volonté de cacher quoi que ce soit à la population. Ces conventions sont secrètes par rapport à d'éventuels concurrents. Il assure aussi que le Groupe E sera à l'avenir d'une transparence totale aux sujet de ces éoliennes.
Maurice Doucas/lan