Pour rappel, début février, une étudiante du Collège de Gambach s’était exprimée dans la presse sur des remarques d’un enseignant, qui lui aurait reproché de ne pas porter de soutien-gorge.
>> Relire : Blâmée de ne pas porter de soutien-gorge, une collégienne s'indigne à Fribourg
S’en était suivie une vague de dénonciations sur les réseaux sociaux, notamment via le compte Instagram du collectif de la Grève des femmes Fribourg, et la suspension de trois enseignants de l'école d'art Eikon.
Ni les victimes présumées, ni les professeurs accusés de comportements déplacés n’étant nommés dans ces témoignages, un climat de suspicion généralisée régnerait, selon une partie du corps enseignant.
>> Relire aussi : Trois professeurs accusés d'actes déplacés suspendus à l'école Eikon à Fribourg
Idée soumise à la DICS
Jeudi dans La Matinale, la présidente du comité de l’Association des professeurs du Collège de Gambach Marine Grand explique que "le problème ne peut pas se résoudre à travers des polémiques sur les réseaux sociaux".
La création d'une cellule d’écoute, tenue par un médiateur externe, a donc été proposée à la DICS. "Les choses doivent se faire correctement par rapport aux étudiants blessés et aux professeurs, dans le respect de la justice", estime Marine Grand.
Réponse officielle attendue
La cellule pourrait être activée jusqu'à la fin de l'année scolaire. La proposition semble en tout cas intéresser la DICS. Elle a donné un début de réponse aux professeurs signataires de la lettre, expliquant que "le principe de la cellule d'écoute par des personnes neutres et externes à l'école allait être retenue", selon Delphine Monnard, présidente du comité de l'Association des professeurs du Collège Saint-Michel.
Sollicitée, la DICS a indiqué réserver sa réponse au Grand Conseil après des questions écrites de députés.
Fabrice Gaudiano/vajo