Dans un des deux cas, il est question d’actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance. Les faits ont été dénoncés en février, respectivement au début mai, a indiqué mercredi le Ministère public fribourgeois, confirmant une information parue dans La Liberté.
Les faits seraient survenus depuis 2017, a ajouté le Ministère public dans une note. L’instruction devra ou devrait toutefois permettre de préciser les dates des faits reprochés, selon l'institution judiciaire. Auparavant, en 2019, des éléments avaient déjà été rapportés à la Police cantonale.
Instruction en cours
Mais il n’y avait pas eu de suites judiciaires à l’époque, car il s’agissait d’éventuelles infractions poursuivies exclusivement sur plainte et aucune plainte n’a été déposée. Pour l'heure, l’instruction est en cours et la présomption d’innocence prévaut, rappelle le Ministère public fribourgeois.
Pour rappel, l’Eikon avait été secouée au début de l'année par l’affaire dite "#balancetonprof". Ce compte Instagram avait été créé par le Collectif de la grève des femmes suite au témoignage d’une élève du Collège de Gambach, à Fribourg, qui s’était vu reprocher sa tenue.
Plus de 400 réactions avaient alors été postées. Elles faisaient état de propos ou de comportements déplacés dans les écoles fribourgeoises, voire d’agressions sexuelles. Certaines se recoupaient ou dataient de plusieurs années.
ats/jpr