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Les travaux de la STEP de Pensier (FR), devisés à 46 millions, soumis au vote

Votations en vue sur les travaux de la STEP de Pensier (image d'illustration). [Keystone - Laurent Gilliéron]
Votations en vue sur les travaux de la STEP de Pensier, devisés à 46 millions / La Matinale / 1 min. / le 6 septembre 2021
Approuvez-vous la demande de crédit de 46 millions destinée à la transformation et à l'agrandissement de la Station d'épuration des eaux de Pensier? C'est la question à laquelle devront répondre les habitants d'une dizaine de communes fribourgeoises.

Les travaux de transformation et d'agrandissement de la Station d'épuration des eaux de Pensier, devisés à un coût de 46 millions, sont à l'ordre du jour politique.

Les habitants d'une dizaine de communes fribourgeoises situées dans le district de la Sarine devront en effet se prononcer sur cet objet lors des votations du 26 septembre prochain.

Un montant très élevé

Si la facture est aussi élevée, c'est qu'il faut mettre cette STEP aux normes. Les autorités demandent en effet désormais que l'on traite aussi les micropolluants qui se trouvent dans les résidus médicamenteux, les pesticides ou encore les cosmétiques.

Norbert Wicht, un ingénieur mandaté pour les dix communes membres de l'Association de gestions des eaux de la Sonnaz et de la Crausaz, explique dans La Matinale que ce coût est élevé car "les exigences légales de la Confédération pour le traitement de l'eau imposent des traitements qui sont relativement onéreux".

Il est en effet complexe de "devoir réaliser en quelques heures ce qu'il se passe dans la nature en l'espace de six mois ou neuf mois".

Faire face à l'évolution de la démographie

L'actuelle STEP de Pensier est en service depuis une trentaine d'années. En 30 ans, la démographie a évolué. Cette station traite actuellement les eaux usées de 34'000 habitants alors qu'en 2050, il faudra nettoyer les eaux d'environ 50'000 personnes.

Toujours est-il que 46 millions de francs n'est pas un montant anodin, surtout pour de petites communes.

Thomas Chappuis, conseiller communal de La Brillaz, explique dans La Matinale que les communes sont toutefois prêtes à débourser une telle somme: "Les coûts d'exploitation et d'amortissement seront payés par les taxes, qui pourront être adaptées par les communes pour pouvoir financer les travaux".

Les habitants et habitantes de certaines communes pourraient donc voir le montant de leurs taxes augmenter, mais "cela dépend des réserves financières qu'ont les communes au niveau de l'épuration", relève Thomas Chappuis.

Maurice Doucas/aes

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